Arthrose en 100 questions

Les 100 questions

3. Les principes thérapeutiques

43. A quel moment faut-il envisager le recours à la mise en place d'une prothèse ?

Dernière mise à jour : 30-11-2000

Avant de répondre à cette question, il faut se souvenir que si la prothèse a transformé la vie de millions de personnes arthrosiques, il n'en reste pas moins vrai qu'il s'agit d'une chirurgie de confort (et non en raison d'un risque vital) et l'indication n'est jamais urgente et absolue.
Vu du coté de l'organisateur de soins, le recours à la prothèse dépend du niveau socio-économique du pays où vit le patient. En France, jusqu'à maintenant ce problème ne se pose pas. Il faut savoir que dans un pays comme l'Angleterre, il existe une liste d'attente des patients chez qui l'on désire effectuer cette intervention, le patient devant attendre son "tour" en raison des restrictions financières dans ce domaine.

Du côté purement médical, quatre éléments sont pris en compte dans cette décision chirurgicale :

• Les symptômes du patient (niveau de douleur et de gêne fonctionnelle). C'est surtout leur persistance malgré un traitement médical approprié qui est importante à considérer.

• L'état avancé de l'arthrose à la radiographie (disparition du cartilage).

• L'absence de maladie générale autre qui pourrait grever le pronostic de la prothèse.

• Enfin et surtout l'avis du patient après que celui-ci ait été informé des avantages et des inconvénients de cette intervention.

Notre conseil

Il n'existe pas de règles absolues dans ce domaine. La décision chirurgicale doit être partagée entre le malade et l'équipe soignante (notamment le médecin généraliste, le rhumatologue, l'anesthésiste et le chirurgien orthopédiste).
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