Dernière mise à jour : 09-11-2022
La réponse n’est pas aussi simple qu’elle n’y parait. En effet, nombre de personnes considèrent qu’à partir du moment où l’on communique une information, les personnes recevant cette information vont être capables de l’entendre, de la comprendre et de l’intégrer dans leur mode de vie. En fait, dans ce cas, on espère que l’information va entraîner une action de la part de celui qui la reçoit.
Quand on éduque une personne, l’objectif principal est que cette personne tire un bénéfice de l’information qui lui permettra d’avancer, de se former, de se gérer dans sa vie personnelle. Ceci nécessite une individualisation de l’information (par exemple au cours de la spondyloarthrite, les besoins en information peuvent varier d’un malade à l’autre), de même les moyens de diffuser l’information pour que celle-ci soit bien comprise, peuvent être différents d’un malade à l’autre. Enfin, quand on veut éduquer un patient, il faut vérifier que l’objectif a été atteint.
Ceci explique notamment que dans le cadre d’une maladie chronique il faut bien entendu « informer » mais en sachant que le but est d’« éduquer », c’est ainsi qu’ont été mises en place différentes formes d’éducation thérapeutique.
Le concept de l’éducation est différent de celui d’information. En effet, l’éducation a pour objectif de modifier les connaissances d’une personne pour qu’elle puisse elle-même affronter des situations de nature différente dans sa vie courante (par exemple, que faire en cas de désir de grossesse quand on prend des médicaments pour une spondyloarthrite).