Dernière mise à jour : 11-11-2024
Indications principales dans le lupusEn traitement de fond additionnel, chez les patients adultes atteints d’un lupus systémique insuffisamment contrôlé (ou intolérant) et malgré un traitement optimal avec les biothérapies actuellement disponibles.
PosologieLa dose recommandée d’anifrolumab est de 300 mg, administrés par perfusion intraveineuse d’une durée de 30 minutes toutes les 4 semaines.
Principaux effets indésirables
Contre-indicationsHypersensibilité à la substance active ou à l’un de ses excipients.
Précautions d’emploiL’anifrolumab n’a pas été étudié chez les patients présentant un lupus actif sévère du système nerveux central ou un lupus rénal actif sévère.Il n’existe aucune donnée disponible sur la réponse immunitaire au vaccin.L’impact du traitement par anifrolumab sur le développement potentiel de cancer n’est pas connu. Chez les patients présentant des facteurs de risque connus de développement ou de réapparition d’un cancer, il convient de tenir compte du rapport bénéfice-risque individuel.L’anifrolumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, mais les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction.On ne sait pas si l’anifrolumab est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu.Il n’existe pas de données sur la fertilité chez l’homme.
Indications principales dans le lupus
Posologie
Principales interactions médicamenteuses
Contre-indications
Précautions d’emploi
Surveillance
Indications principales dans le lupusEn association au traitement habituel, chez les patients adultes atteints de lupus systémique actif avec présence d'autoanticorps et activité de la maladie élevée (définie par exemple par la présence d'anticorps anti-ADN natif et un complément bas) malgré un traitement standard.N'est pas indiqué dans les lupus rénaux actifs ou les atteintes neurologiques.
PosologieDoit être instaurée et surveillée par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement du lupus systémique. Les perfusions de belimumab doivent être administrées par un professionnel de santé qualifié et formé à l'administration d'un traitement par perfusion.La posologie recommandée de belimumab est de 10 mg/kg aux jours 0, 14 et 28 du traitement, puis toutes les 4 semaines.
Contre-indicationsHypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Précautions d’emploiBelimumab n'a pas été étudié en association avec d'autres traitements ciblant les lymphocytes B ou en association avec le cyclophosphamide administré par voie intraveineuse.Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés dans les 30 jours précédant l'administration de belimumab, ou en même temps que belimumab, car la tolérance clinique n'a pas été établie.
GrossesseLes femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par belimumab et cela jusqu'à au moins 4 mois après l'arrêt du traitement.
En cas de grossesse
Indications principales dans le lupusLes formes sévères de lupus, notamment avec atteinte rénale ou du système nerveux central.
PosologieIntraveineuse :100 mg, 500 mg, 1000 mg : 0,5 à 0,7 mg/m² toutes les 2 à 4 semaines (<1200 mg/bolus).Le cyclophosphamide peut être administré par voie orale (1 à 2 mg/kg), mais il est alors plus toxique car la dose totale administrée sera plus importante que par voie intraveineuse.
Pas de contre-indication à la poursuite du traitement (malgré ce qui est indiqué sur la notice du médicament qui n’a pas été modifiée depuis la sortie du produit) ; il a été démontré que le risque de poussée de la maladie était moindre chez les femmes qui maintenaient le traitement et que l'hydroxychloroquine n’est pas dangereux pour le bébé. Il les protège même, surtout s’il existe chez la future maman des anticorps anti-SSA. Peut être maintenu pendant l’allaitement.
Indications principales dans le lupusLe méthotrexate n’a pas d’AMM dans le lupus, mais les experts reconnaissent une efficacité dans le lupus avec atteinte articulaire sévère et éventuellement cutanée ou avec atteinte des séreuses (pleurésie, péricardite) dans un but d’épargne cortisonique.
Principales interactions médicamenteuses justifiant une prudence particulière
Indications principales dans le lupusLe mycophénolate mofétil n’a pas d’autorisation de mise sur le marché dans le lupus, mais les experts reconnaissent une efficacité dans un lupus sévère, en particulier en cas d’atteinte rénale, ou viscérale sévère.
PosologieGélules de 250 mg et comprimés de 500 mg, solution buvable (1 g/5 ml poudre pour suspension buvable) (enfants), solution injectable à 500 mg/20 ml.De 2 à 3 g/j en 2 ou 3 prises en dehors des repas.Cette posologie peut être adaptée en dosant le médicament dans le sang (pharmacocinétique).
Principales interactions médicamenteuses (associations à éviter)
AttentionNe modifiez jamais de vous-même la dose de votre médicament. Parlez-en à votre médecin.
Indications principales dans le lupusLe mycophénolate sodique n’a pas d’autorisation de mise sur le marché dans le lupus, mais les experts reconnaissent une efficacité dans un lupus sévère, en particulier en cas d’atteinte rénale ou viscérale sévère.
Principaux effets secondaires
Indications principales dans le lupusLupus avec atteinte articulaire ou atteinte viscérale (rein, plèvre, péricarde…).
Posologie0,3 à 1 mg/kg/j en traitement d’attaque avec pour objectif de réduire progressivement les doses jusqu’à la posologie minimale efficace : en général de l’ordre de 0,1 à 0,15 mg/kg en fonction des situations cliniques.Comprimés de 20 mg, 10 mg, 5 mg et 1 mg ; ampoule en intramusculaire 2,5 mg, seringues pour injection sous-cutanée.Par voie orale (en 1 prise par 24 heures le matin au petit-déjeuner), intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée.
Indications principales dans le lupusLupus avec atteinte articulaire ou atteinte viscérale (rein, plèvre, péricarde…)
Indications principales dans le lupusLe rituximab n’a pas d’AMM dans le lupus, mais les experts reconnaissent une efficacité potentielle dans un lupus sévère, en particulier en cas d’atteinte hématologique, rénale ou viscérale sévère.
Pourquoi votre médecin vous a-t-il proposé le rituximab ?Votre médecin vous a proposé ce traitement car les données publiées à ce jour laissent à penser que le rituximab peut être un traitement efficace dans le lupus ne répondant pas bien à un traitement associant corticothérapie et au moins un médicament modifiant votre immunité, comme le cyclophosphamide, l'azathioprine, le mycophénolate mofétil et le méthotrexate.
Comment agit le rituximab ?Le rituximab fait partie des médicaments appelés « biothérapies » ou « médicaments biologiques ». Cela signifie qu'il va agir de façon très précise contre un élément biologique, qui est une cellule (globule blanc ou leucocyte) de votre système immunitaire. Ces cellules ciblées spécifiquement par le rituximab sont des lymphocytes B. Ce traitement est un anticorps assez comparable aux anticorps que vous avez dans votre corps, mais il a été fabriqué pour être capable de se fixer sur les lymphocytes B, qui sont en partie responsables de votre maladie, et de les éliminer.
Posologie1 g à J1 et J14 ou 375 mg/ml à J1, J7, J14 et J21 par voie intraveineuse exclusivement, associé à une injection préalable de corticoïdes.
Comment utilise-t-on le rituximab ?Ce médicament n'est administré qu'à l'hôpital. C'est pour cela que votre médecin va vous adresser dans un service qui a l'habitude et l'autorisation d'utiliser ce traitement. Il faut vous donner ce médicament par voie intraveineuse, soit en 2 perfusions administrées à 2 semaines d'intervalle, soit en 4 perfusions administrées à 1 semaine d'intervalle. Vous allez aussi continuer les autres traitements de votre maladie auto-immune. Ne modifiez pas votre traitement sans en informer votre médecin.
Qu'allez-vous faire avant la 1ère perfusion de rituximab ?
Pendant la perfusion de rituximab ?Les signes que vous pourrez ressentir pendant la perfusion sont : des difficultés respiratoires ; un gonflement de la langue et des lèvres ; des maux de tête ; une apparition de chaleur et/ou de frissons ; des rougeurs ou la sensation d'une peau qui gratte (prurit) ; des nausées et/ou des vomissements ; des picotements du nez et/ou des éternuements ; des picotements dans la gorge ; des douleurs et/ou des battements anormalement rapides de votre cœur.Une réaction sévère au produit, qui nécessite d'arrêter définitivement la perfusion, est rare car elle ne survient que chez moins de 2 patients sur 100.