Gougerot Sjögren en 100 questions

La triade douleur (articulaire et/ou musculaire), sécheresse (oculaire, buccale, cutanée, génitale ou bronchique) et fatigue sont souvent au premier plan clinique du SGS. Parfois, la douleur est le 1er signe, parfois la sécheresse, parfois la fatigue. Il est fréquent que ces signes, associés ou isolément, précèdent de plusieurs mois voire de plusieurs années le diagnostic. En effet, pris isolément, ils ne sont pas spécifiques.  Parfois, le signe ou le symptôme révélateur du syndrome de SGS est tout autre, mais c’est beaucoup plus rare :
• Gonflement aigu récidivant des glandes parotides
• Phénomène de Raynaud
• Survenue d’un purpura (petites tâches vasculaires inflammatoires sur les jambes), complications pulmonaires à type de fibrose, atteintes rénales, atteintes neurologiques périphériques et plus rarement centrales. Parfois le syndrome de SGS se révèle de manière fortuite à l’occasion d’une prise de sang qui retrouve une élévation de la vitesse de sédimentation liée à un taux sanguin élevé d’anticorps (immunoglobulines).