LES RHUMATISMES en 100 questions
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Gougerot Sjögren en 100 questions
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Les 100 questions
3.
1. Mieux comprendre comment prendre en charge un SGS - Comment soulager les principaux symptômes ?
50. Comment traiter ma sécheresse oculaire ?
Dernière mise à jour : 27-09-2012
Un syndrome sec ophtalmologique justifie largement de prendre l’avis d’un spécialiste en ophtalmologie, qui fera le diagnostic précis de l’atteinte de la cornée et/ou de la conjonctive. C’est, en règle générale, l’utilisation fréquente de substituts lacrymaux qui va permettre une amélioration de la gêne oculaire. Il faut cependant noter qu’aucun produit, ou collyre, actuellement sur le marché, n’est capable de remplacer efficacement les larmes, dont la composition est complexe. L’ophtalmologiste proposera plusieurs types de produits : des larmes artificielles (par exemple Phylarm®, Hydralarm®), des polymères visqueux (par exemple Lacrigel®), de gels de carbomères ou d’acide hyaluronique (par exemple Vismed ®), et c’est souvent la combinaison de plusieurs collyres de différente composition qui permettra une amélioration de la sécheresse oculaire. Dans certaines situations de kératites ou de kératoconjonctivites très actives, il faut avoir recours à des cicatrisants (pommade ophtalmologique à la vitamine A, vitamine B12), qui seront proposés par l’ophtalmologiste. Les conservateurs des collyres sont souvent très irritants, surtout sur des yeux secs. Il faut en parler à son ophtalmologiste avant utilisation. L’inflammation de certaines glandes des paupières (les glandes de Meibomius), associée à la kératoconjonctivite sèche, peut justifier l’utilisation d’un antibiotique par voie générale, de la famille des cyclines, par périodes de quelques semaines, dont l’action est anti-inflammatoire, permettant d’améliorer un peu les symptômes. Un collyre à base d’immunosuppresseur, la ciclosporine, peut être prescrite par votre spécialiste, et est efficace sur les kératites récidivantes, qui compliquent le syndrome de Gougerot Sjögren. La mise en place de petits bouchons lacrymaux qui obturent le canal lacrymal, permet de garder plus longtemps à la surface de l’œil les larmes produites en quantités plus faibles. La combinaison de plusieurs techniques (larmes artificielles, gels, et parfois bouchons lacrymaux) peut au final améliorer notablement l’impression d’œil sec. La liste des produits cités n’est pas exhaustive.
À retenir
Une consultation spécialisée est nécessaire dans la prise en charge d’un syndrome sec oculaire. C’est l’utilisation fréquente de larmes et de gels qui peuvent permettre une amélioration de ce symptôme. Attention à utiliser de préférence des produits sans conservateur.