Dernière mise à jour : 12-01-2021
Nous ne détaillons pas ici les risques à discuter avec votre médecin. Voici deux informations pratiques à retenir.
Des incidents peuvent survenir, dans 5 à 10 % des cas, et sont liés en particulier à un équilibrage difficile des doses. Saignements, douleurs et gonflement des seins, maux de tête, jambes lourdes, œdèmes ou prise de poids doivent faire consulter votre médecin qui décidera d'examens complémentaires et/ou d'une adaptation du traitement. Il est ainsi possible d'obtenir un traitement "personnalisé à la carte".
Le risque de phlébite est augmenté surtout pendant la première année du traitement. En France, nous disposons d'estrogènes absorbés par voie percutanée (patch, gel, etc.) et d'une progestérone naturelle qui permettent toutefois et, avec prudence, d'élargir les indications du traitement.
En pratique : Un traitement hormonal doit être arrêté 4 semaines avant une intervention chirurgicale avec immobilisation.
Le traitement hormonal n'est pas une obligation ; il doit être prescrit en fonction des bénéfices escomptés, en particulier sur les bouffées de chaleur et la qualité de vie, et de la prévention du risque ostéoporotique mais aussi de ses risques. Dans tous les cas, demandez l’avis de votre médecin.