Dernière mise à jour : 09-11-2022
La réponse dépend à la fois du traitement en cours et des objectifs que vous vous êtes fixés avec votre rhumatologue. On n’abordera pas ici la question des traitements non médicamenteux (régime, exercices physiques...) mais plutôt celle des médicaments.
La règle générale est qu’un traitement symptomatique s’arrête dès que l’état clinique le permet alors qu’un traitement de fond est à poursuivre sauf avis contraire du rhumatologue... Encore faut-il que le patient sache distinguer dans la liste des traitements qu’elle ou qu’il prend le ou lesquels font partie des traitements symptomatiques et le ou lesquels font partie des traitements de fond. C’est rappeler encore l’importance des revues systématiques initiales durant lesquelles une place très importante est consacrée à l’information/éducation des patients.
En ce qui concerne les médicaments dits symptomatiques, on distingue généralement ceux qui contiennent de la cortisone et ceux n’en contenant pas (antalgiques ou anti-inflammatoires non stéroïdiens).
Il est habituellement indiqué de prendre ces traitements « à la demande » c’est-à-dire de ne pas en prendre quand il n’y a plus de symptôme.
Pour les médicaments contenant de la cortisone, il y a un risque en les arrêtant brutalement Aussi, pour la cortisone, il est habituellement conseillé au patient de ne pas prendre la décision de les arrêter dès que l’état le permet. Toutefois, avec l’accord du médecin, il peut être conseillé de diminuer progressivement la dose dès que l’état clinique le permet mais en prenant des précautions.
Un traitement de fond est à poursuivre qu’elle que soit l’état clinique. La décision de son initiation, sa modification, son arrêt est à prendre conjointement avec son rhumatologue. Les traitements symptomatiques qui ne contiennent pas de la cortisone peuvent être pris « à la demande » et donc être arrêtés par le patient dès que l’état clinique le permet.