Dernière mise à jour : 26-11-2020
Pour diminuer les douleurs postopératoires, vous recevrez systématiquement des médicaments efficaces agissant contre la douleur (antalgiques) : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en perfusion (voie intraveineuse) puis en gélules, morphine si douleur modérée ou sévère.Une technique nécessitant votre participation peut vous être proposée dans certains cas. Il s’agit de l’Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA). La PCA utilise un appareil que votre médecin programme pour vous apporter un maximum de confort. L’appareil est composé d’une seringue ou d’un réservoir qui contient un médicament pour calmer la douleur (le plus souvent de la morphine) et d’un dispositif électronique ou mécanique que vous commandez par un bouton. En appuyant sur le bouton-poussoir que vous confiera votre infirmière, vous soulagerez votre douleur vous-même en vous administrant votre dose de médicament antidouleur. La pompe est réglée par le médecin, pour éviter les surdosages, et votre douleur est soulagée en toute sécurité. La PCA est dotée de nombreuses sécurités : si une panne se produisait, une alarme le signalerait immédiatement à votre infirmière.Si vous êtes hospitalisé(e), pendant 48 heures, une surveillance très régulière permet d’adapter les traitements à vos besoins, les infirmières et les anesthésistes pourront quantifier vos douleurs avec des “échelles” spéciales, pour moduler les traitements. Les médicaments seront donnés par chaque équipe. Dans certains cas, l’anesthésiste associera une analgésie loco-régionale autour des nerfs périphériques. Tous ces traitements antalgiques sont très efficaces et la rééducation destinée à la récupération de la mobilité peut être débutée très précocement.Certaines douleurs neuropathiques post-opératoires à type de décharges électriques, brûlures, fourmillements et picotements nécessitent un traitement spécifique et doivent être signalées à l’infirmière ou au médecin.En cas de chirurgie ambulatoire, un traitement antidouleur spécifique sera poursuivi lors de votre retour à domicile.
Évitez de prendre vos propres médicaments « antidouleurs » (antalgiques) : l’association avec les traitements prescrits peut être dangereuse. En revanche, signalez votre douleur dès qu’elle apparaît afin de permettre une meilleure prise en charge précoce et énergique. Il existe toujours une solution permettant d’atténuer cette douleur. Pour lutter contre la douleur pensez aussi au glaçage (coldpack) de la zone opérée souvent très efficace. L’infirmière et le médecin anesthésiste sont là pour vous aider.