Dernière mise à jour : 26-11-2020
Oui, malheureusement, certaines personnes peuvent continuer à souffrir alors que la prothèse est bien en place, qu’il n’y a pas d’explication mécanique aux douleurs et que tout est satisfaisant sur les radiographies.La prothèse est un remplacement de l’articulation détruite, en revanche l’environnement de la prothèse c’est-à-dire la capsule, les tendons, les ligaments et les muscles ne sont pas remplacés. Il est donc possible de garder quelques douleurs après le remplacement prothétique en regard des tendons, des bourses séreuses ou des muscles (tendinite, bursite, contractures musculaires…) : ces douleurs sont le plus souvent modérées. Si elles sont importantes ou invalidantes, il faut revoir le chirurgien.Il peut aussi s’agir de douleurs projetées, d’une autre origine : par exemple douleurs de la colonne vertébrale, sciatique… Il peut également persister quelques douleurs en regard de la cicatrice qui finissent par disparaître ou devenir très peu gênantes.
Malgré tout, dans de rares cas, aucune cause évidente n’est décelée, et le chirurgien ne trouve pas d’explication précise à la gêne ressentie. La surveillance régulière de la prothèse par le chirurgien est alors nécessaire.
Enfin, après une prothèse totale de genou, 20 à 30 % des personnes opérées souffrent de douleurs dites « neuropathiques », à type de brûlures, sensation d’étau, fourmillements. Ces douleurs doivent être reconnues et traitées afin de ne pas évoluer vers la chronicité (question 22)
En général, les douleurs de l’articulation opérée s’estompent et disparaissent spontanément après quelques mois. Néanmoins, certaines personnes peuvent garder des douleurs en regard de la prothèse. Ces douleurs doivent rester légères et passagères. Si elles persistent ou s’aggravent, il faut revoir le chirurgien.