Dernière mise à jour : 30-09-2016
• La vaccination est recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. L’une des 3 doses de la vaccination contre le papillomavirus peut être co-administrée notamment avec le rappel diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite prévu entre 11 et 13 ans ou avec un vaccin contre l’hépatite B, dans le cadre du rattrapage vaccinal. Par ailleurs, dans le cadre du rattrapage vaccinal, le vaccin est désormais recommandé pour les jeunes filles et jeunes femmes entre 15 et 19 ans révolus.
• Le Haut Conseil de la Santé Publique (voir Q31) rappelle que la vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été exposées au risque d’infection par le papillomavirus (HPV), essentiellement transmis par rapport sexuel non protégé.
• Population à risque : chez les jeunes filles devant bénéficier d’une greffe, la vaccination contre les HPV peut être proposée dès l’âge de 9 ans.
Il n’a pas été décrit de complication avec le vaccin déjà utilisé chez des millions de jeunes filles dans le monde.
• Le vaccin contre les infections à papillomavirus ne protégeant que contre 70% des papillomavirus oncogènes pour le col de l’utérus, la vaccination ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention.
• Aux Etats-Unis, un comité d’experts recommande de vacciner aussi les garçons âgés de 11 à 21 ans, afin d’éviter d’autres cancers plus rares que le cancer du col de l’utérus (notamment le cancer du canal anal). En France, la vaccination des jeunes garçons n’est pas à l’ordre du jour selon le CTV.
• La vaccination contre le papillomavirus humain HPV est recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans.
• Elle est possible en rattrapage chez la jeune fille plus âgée, idéalement avant les premiers rapports sexuels.