Dernière mise à jour : 12-03-2015
Les maladies auto-immunes peuvent s’accompagner de la production anormale d’auto-anticorps (cf question 9). Certains auto-anticorps sont dirigés contre des constituants de nos propres cellules et le plus souvent contre des éléments situés dans le noyau des cellules. On les appelle donc des anticorps antinucléaires. De plus au cours de myosites, certains de ces anticorps sont dirigés contre des éléments situés dans une autre partie de nos cellules appelée le cytoplasme. Ces auto-anticorps sont détectés dans le sang (fig. 1) des personnes atteintes en deux étapes. Il y a tout d’abord une étape de dépistage, qui affirme la présence de ce type d’auto-anticorps. Elle se fait en utilisant une technique de microscopie en fluorescence (fig. 2). Si des anticorps sont détectables avec cette technique, il faut réaliser une deuxième étape qui est l’identification de la cible contre laquelle est dirigé l’auto-anticorps. Cela s’appelle la recherche de la spécificité de l’auto-anticorps. La présence d’anticorps antinucléaires ou d’anticorps anticytoplasme (puis leur identification) est utile pour le diagnostic et aussi pour la classification de la myosite.