Dernière mise à jour : 12-03-2015
Au cours des myosites, la cortisone est prescrite sous forme de prednisone en traitement d’attaque à une dose de 1 mg/ kg/jour pendant environ 1 mois. Le traitement d’attaque peut parfois être précédé de fortes doses en perfusion par voie intraveineuse pendant 1 à 3 jours (bolus de corticoïde), en cas de fausses-routes par exemple. Le traitement corticoïde a souvent un effet assez rapide sur les douleurs et l’œdème (gonflement) des muscles car il permet de diminuer l’inflammation du muscle. La force musculaire est plus longue à revenir car, même si la destruction des cellules musculaires par le système immunitaire est arrêtée rapidement par les corticoïdes, il faut que de nouvelles cellules musculaires prennent la place du muscle détruit, ce qui prend plusieurs semaines. Au bout d’un mois, l’objectif est de commencer à baisser progressivement les doses de prednisone pour arriver à la dose la plus faible possible permettant de maintenir la rémission (dose minimale efficace). Il est recommandé de prendre le dérivé de la prednisone par voie orale, si possible, en une seule prise, le matin. Une des raisons invoquées en faveur de cette stratégie, est le risque de trouble du sommeil en cas de prise le soir.
L’objectif d’un traitement par de la prednisone est de mettre la myosite en rémission. Après un traitement d’attaque, la prednisone doit être progressivement diminuée jusqu’à une dose minimale efficace, la plus proche possible de 0,1 mg/kg.