Dernière mise à jour : 12-03-2015
OUI, LE PLUS SOUVENT.Au cours des myosites, comme dans toute maladie chronique, il faut essayer de préserver, autant que faire se peut, une insertion socioprofessionnelle. Les atteintes sévères ou réfractaires peuvent entraîner des arrêts de travail. Lorsque la maladie ne vous permet plus d’effectuer votre travail, il faut distinguer l’incapacité temporaire d’effectuer son travail, qui peut justifier la prescription d’un arrêt de travail d’une durée déterminée, d’une incapacité permanente, liée à une aggravation de la myosite. Pour pouvoir bénéficier d’un arrêt pour longue maladie (durée maximale 3 ans), il faut que le malade puisse justifier que son état a nécessité des arrêts de travail, un traitement et éventuellement une hospitalisation. En fonction du contexte, cela peut justifier un reclassement professionnel ou éventuellement une mise en invalidité. Lorsque votre état de santé ne permet pas une reprise intégrale de votre travail, votre médecin peut également vous prescrire un mi-temps thérapeutique qui vous permettra de reprendre progressivement votre activité suite à un arrêt de travail.