LES RHUMATISMES en 100 questions
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Arthrite Juvénile Idiopathique en 100 questions
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Les 100 questions
4.
1. Mieux vivre avec une AJI - Comment vivre et travailler avec une AJI ?
89. À l’âge adulte, quelles sont les aides financières et autres si la maladie ne me permet plus d’effectuer un travail ?
Dernière mise à jour : 13-07-2017
Au cours de l’AJI, comme dans toute maladie chronique, il faut essayer de préserver une insertion socio-professionnelle. Lorsque la maladie ne vous permet plus d’effectuer votre travail, il faut distinguer l’incapacité temporaire, qui peut justifier la prescription d’un arrêt de travail de durée déterminée, d’une incapacité permanente, qui peut être liée à une complication de l’AJI.
Pour pouvoir bénéficier d’un arrêt pour longue maladie (durée maximale 3 ans), le malade doit justifier que son état a nécessité des arrêts de travail, un traitement et éventuellement une hospitalisation. En fonction du contexte, un reclassement professionnel peut être proposé ou éventuellement une mise en invalidité. Lorsque votre état de santé ne permet pas une reprise intégrale de votre travail, votre médecin peut également vous prescrire un mi-temps thérapeutique, qui vous permettra de reprendre progressivement votre activité suite à un arrêt de travail.
La durée légale du mi-temps thérapeutique varie selon les structures :
Dans le secteur privé :
chaque caisse est libre de fixer la durée du temps partiel thérapeutique, sous réserve que le total des indemnités versées (pendant l’arrêt qui a précédé et pendant le temps partiel lui-même) ne dépasse pas quatre ans. En pratique, il est extrêmement difficile d’obtenir un temps partiel thérapeutique qui dépasse un an, certaines caisses étant cependant moins restrictives que d’autres.
Dans le secteur public :
le temps partiel thérapeutique est accordé pour une période de trois mois. Elle est renouvelable dans la limite d’un an pour une même affection.
• La pension d’invalidité
Une pension d’invalidité peut être attribuée, sous certaines conditions, aux personnes de moins de 60 ans dont la capacité de travail ou de revenus est réduite d’au moins deux tiers du fait de la maladie. La Caisse primaire d’Assurance Maladie (CPAM) prend l’initiative de proposer cette pension à l’assuré. Ce dernier peut également en faire la demande à sa caisse d’affiliation. Cette indemnité vient relayer une période d’indemnités journalières versées pendant une durée maximale de 3 ans. La mise en invalidité peut être demandée soit par l’assuré, soit par le médecin traitant, soit par le médecin hospitalier sur demande auprès du médecin conseil de votre centre de Sécurité sociale. Cette indemnité est versée, tous les mois, par la Sécurité sociale, aux assurés sociaux incapables de travailler, partiellement ou totalement. Son montant est de 30% du salaire annuel moyen des 10 meilleures années de la carrière pour les invalides capables de travailler (1ère catégorie), 50% de ce salaire pour les invalides incapables d’exercer une activité professionnelle quelconque (2e catégorie), 50% de ce salaire plus une majoration de 40% pour les invalides incapables de travailler et ayant besoin de l’aide d’une tierce personne en permanence pour les actes de la vie courante (3e catégorie). Cette pension est revalorisée une fois par an. Elle est versée jusqu’à l’âge de 60 ans et est ensuite remplacée par la retraite au titre de l’inaptitude au travail.