Dernière mise à jour : 12-01-2021
La reconnaissance du statut de « proche aidant » a été mise en place en 2015 grâce à la loi « Adaptation de la société au vieillissement ». Cette loi prévoit des dispositifs permettant aux aidants des personnes âgées en perte d’autonomie de se reposer et de se dégager du temps.
Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis 2017. Il permet de cesser temporairement son activité professionnelle contre rémunération pour s'occuper d'une personne handicapée ou faisant l'objet d'une perte d'autonomie d'une particulière gravité.
Les solutions proposées sont par exemple l’accueil de jour ou de nuit de la personne aidée (proposée par des EHPAD ou des structures autonomes), l’hébergement temporaire (de quelques jours à 3 mois), l’aide à domicile. Des maisons et des centres de répit ont également été créés pour accueillir les proches malades lorsque l’aidant familial a besoin de passer le relais. Des séjours en famille peuvent y être organisés, notamment pour des vacances…
Quelles sont les démarches à mettre en place ?
Pour cela la personne dépendante doit être bénéficiaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie.
Si l’aidé n’est pas bénéficiaire de l’APA, l’aidant a quand même la possibilité de faire la demande auprès du conseil départemental.