Dernière mise à jour : 09-11-2022
Il existe effectivement quelques différences.
Les formes de l’homme ont plus souvent que celles de la femme une évolution avec des signes d’ossification à la radiographie, c’est-à-dire une forme ankylosante. En ce sens elles peuvent être considérées comme plus sévères, en termes de « lésions ».
Mais les formes féminines comportent plus souvent des enthésites et des arthrites périphériques ; les patientes décrivent plus souvent un niveau de douleur plus élevé, une activité de la maladie vécue comme plus intense, un retentissement en terme de qualité de vie vécu comme plus important comparativement aux hommes.
Ceci pose d’ailleurs la question de savoir s’il faut bien « mesurer » l’activité de la maladie et la qualité de vie dans cette maladie avec les mêmes « outils » chez les hommes et chez les femmes, ou en utilisant les même seuils d’activité (seuils au-delà desquels on envisage un traitement particulier) chez les hommes et chez les femmes.
L’inflammation dans le sang, mesurée par le taux de la protéine C réactive par exemple, est un peu moins élevée dans les formes féminines. Enfin, en ce qui concerne la fréquence des manifestations extra-musculo-squelettiques, il ne semble pas qu’il y ait de véritables différences entre les hommes et les femmes.