Dernière mise à jour : 09-11-2022
Les traitements symptomatiques tels que les antalgiques (par exemple le paracétamol) et les anti-inflammatoires (par exemple le diclofénac) permettent de diminuer les symptômes liés à la maladie, par exemple la douleur, la raideur, les gonflements articulaires... Ils agissent vite mais sur une durée courte. Ils sont utilisés à la demande en fonction de l’importance des symptômes, au moment des crises douloureuses ou des poussées inflammatoires, parfois au long cours si les symptômes persistent à la dose la plus faible possible.
Les traitements de « fond » comme le méthotrexate, la sulfasalazine, les biothérapies ou les inhibiteurs de JAK (JAKi) ont un effet à long terme sur l’évolution de certaines formes de la maladie et notamment en cas d’atteinte articulaire périphérique (prévention des dégâts du cartilage). Ils sont utilisés au long cours. Ils doivent donc être pris de manière continue et régulière et nécessitent un suivi régulier pour s’assurer de leur bonne efficacité et tolérance.
La principale différence entre un traitement symptomatique (antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens) et un traitement de fond (par exemple une biothérapie) est que le traitement symptomatique peut être pris « à la demande » (prise en cas de douleur et arrêt dès que la douleur s’estompe , bien entendu dans la limite de la posologie prescrite par le médecin) alors que le traitement de fond (si l’on veut qu’il ait un effet sur le devenir à long terme de la maladie) nécessite une prise continue systématique (même si la douleur s’estompe).