Dernière mise à jour : 14-01-2023
Il existe actuellement sur le marché :
Certaines de ces biothérapies ont déjà des biosimilaires.
Seul l’anti-TNF adalimumab a été comparé à un placebo dans 4 essais en double insu randomisés, 2 chez l’enfant et 2 chez l’adulte. Il a démontré son efficacité dans certaines uvéites non infectieuses chroniques de l’enfant et de l’adulte en échec des traitements usuels de 1re ou 2e ligne (corticoïdes et/ ou immunomodulateurs conventionnels). Il représente donc actuellement l’unique biothérapie ayant une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans les uvéites antérieures des enfants atteints d’arthrite juvénile et dans les uvéites non infectieuses intermédiaires, postérieures et panuvéites de l’adulte.
Pour le moment, les autres biothérapies n’ont pas prouvé leur efficacité dans des essais thérapeutiques prospectifs.
Cependant, lorsqu’une cause de l’uvéitea été authentifiée (sarcoïdose, maladie de Behçet, spondylarthrite), certaines biothérapies validées dans le traitement d’autres manifestations de ces maladies causales, ont été utilisées avec succès dans le traitement d’uvéites liées à ces maladies, mais sans autorisation. Ainsi, l’infliximab est utilisé dans le traitement des uvéites sévères associées à la maladie de Behçet ou à la sarcoïdose.
Des études sont en cours pour valider d’autres biothérapies utilisées dans les uvéites, comme le tocilizumab (anti-IL-6), médicament prometteur dans la prise en charge des uvéites postérieures avec œdème maculaire.
Parmi les biothérapies, seul l’adalimumab de la classe des antiTNF a reçu une AMM pour le traitement de certaines uvéites non infectieuses de l’enfant et de l’adulte ; d’autres biothérapies ciblant le TNF, l’IL-6, l’IL-1, le CD20 et la voie CTLA4-CD28 sont aussi utilisées sous la responsabilité des médecins et des familles dans le traitement des uvéites sévères.