Dernière mise à jour : 14-01-2023
Il peut s’agir d’actes rapides réalisés par le chirurgien ophtalmologue, comme une ponction de chambre antérieure de l’œil réalisée sous anesthésie locale afin de diagnostiquer une cause infectieuse, ou une injection intravitréenne de médicament. Ces gestes nécessitent une anesthésie générale chez l’enfant car il ne doit pas bouger.
La chirurgie des complications des uvéites est une étape importante de la prise en charge globale de la maladie.
Elle doit être encadrée par une corticothérapie courte à forte dose, pour éviter une poussée inflammatoire liée au geste chirurgical.
L’ophtalmologue va prescrire des thérapeutiques qui permettent d’éviter des récidives inflammatoires parfois sévères et ainsi diminuer le risque de séquelles graves.
Tout acte chirurgical sur uvéite fait donc l’objet d’un suivi post chirurgical rapproché et adapté selon l’évolution, pour réagir en temps voulu, si une réactivation de l’uvéite devait survenir malgré les précautions prises. La chirurgie de la cataracte ou du glaucome, le pelage d’une membrane épirétinienne et la prise en charge d’un décollement de rétine sont les gestes les plus courants dont l’indication opératoire doit être posée avec précaution.
La chirurgie des complications des uvéites (cataracte, glaucome, membrane épirétinienne...) est délicate et nécessite des protocoles thérapeutiques encadrant la chirurgie pour éviter les récidives inflammatoires.