Dernière mise à jour : 14-01-2023
Dans le cas de figure de l’uvéite infectieuse bien traitée, à l’heure actuelle, il n’existe pas de consensus et le suivi est fonction de la nature de l’infection, des traitements nécessaires afin de maintenir l’uvéite inactive et des menaces visuelles possibles. Le pragmatisme est la règle pour les uvéites infectieuses qui présentent des signes reconnaissables par le patient comme une rougeur ou une douleur oculaire, une baisse de l’acuité visuelle ou l’apparition de corps flottants dans le champ de vision lors des récidives. La réapparition de ces signes doit faire consulter au plus vite. La surveillance est régulière en cas d’uvéite chronique du fait notamment du risque d’hypertonie oculaire. Un certain nombre d’uvéites d’origine virale notamment herpétique nécessite en plus du traitement antiviral spécifique, un traitement anti-inflammatoire par corticoïdes en collyre. Une élévation sans symptôme de la pression intraoculaire survient chez 20 à 40% des patients traités par corticotherapie locale ou injectable ; dès lors l’existence d’une corticothérapie au long cours nécessite une surveillance ophtalmologique régulière.
Dans le cas de figure de l’uvéite non infectieuse, certaines personnes n'auront qu'un seul épisode d'uvéite. D’autres feront des récidives, d’autres auront une forme beaucoup plus chronique, nécessitant une surveillance régulière.
En cas d’uvéite chronique ou récurrente, une prise en charge à long terme régulière par un ophtalmologue est nécessaire.