Dernière mise à jour : 14-01-2023
Il existe deux cas de figure : le patient qui n’a pas d’antécédent d’uvéite mais qui présente un risque d’uvéite à œil blanc et le patient ayant un antécédent d’uvéite.
Le patient à risque d’uvéite à œil blanc (jeune enfant atteint d’arthrite juvénile idiopathique)
La surveillance ophtalmologique répond à des recommandations internationales et se fera tous les 3 à 6 mois selon les spécificités de la maladie sous-jacente, pendant les 4 à 5 premières années d’évolution puis allègement progressif de la surveillance jusqu’à la fin de l’adolescence (cf. annexe 8). Une surveillance annuelle sera cependant maintenue.
Le patient qui a déjà fait une uvéite quelle qu’en soit la cause
Il semble important de poursuivre la surveillance ophtalmologique d’une uvéite même considérée comme « guérie » sans que cela soit parfaitement codifié. Le suivi sera d’autant plus régulier que l’uvéite est sévère et/ou associée à une maladie systémique. En effet, certaines récidives peuvent survenir avec des signes cliniques relativement discrets initialement et il est important de pouvoir reprendre un traitement le plus rapidement possible pour limiter les complications. De plus, une prise en charge précoce peut permettre de reprendre un traitement moins intense. Par ailleurs, il est prudent d’effectuer une surveillance des complications tardives comme l’augmentation de la pression intraoculaire. Celle-ci peut en effet survenir dans un deuxième temps suite aux différentes modifications intraoculaires survenues au moment des poussées inflammatoires. Ceci permet de comprendre pourquoi la surveillance ophtalmologique peut être allégée au fur et à mesure en l’absence de récidives et de complications, sans pouvoir être levée totalement.
En cas d’uvéite récurrente ou chronique, la surveillance ophtalmologique doit rester régulière, mais pourra être allégée en cas de quiescence clinique, selon les recommandations en vigueur.