Uvéites en 100 questions

Les 100 questions

4. 2. Mieux vivre au quotidien avec une uvéite
    Comment vivre et travailler avec une uvéite ?

89. Quels sont les aides et les aménagements pour pallier la baisse de la vision à l'école ? Aux examens scolaires et universitaires ? Au travail ? Quels sont les recours possibles ?

Dernière mise à jour : 14-01-2023

Quand la baisse d’acuité visuelle est importante aux 2 yeux, il peut être nécessaire d’apporter des ajustements spécifiques.

L’enfant ou l’adulte déficient visuel (dont la baisse d’acuité visuelle est importante aux 2 yeux) doit s’appuyer sur la MDPH ou Maison Départementale des Personnes Handicapées.

Les objectifs des aides et aménagements sont multiples :

  • Optimiser les capacités résiduelles par une rééducation fonctionnelle spécifique dite « basse-vision » avec les orthoptistes, par des aides à la vie quotidienne y compris au sein de l’environnement familier (ergothérapie) et restaurer si besoin l’autonomie de déplacement (instructeurs de locomotion-canne-chien guide) et des activités habituelles.

  • Compenser le handicap (1er rang en classe, lunettes ou verres spéciaux, loupes électroniques, outils informatiques comme la tablette ou l’ordinateur pour grossir les polices de texte, système braille, développement des autres perceptions sensorielles).

  • Favoriser l’insertion/maintien scolaire ou professionnel ; pour les enfants, il peut être nécessaire de demander un tiers temps à la MDPH pour allonger la durée des examens scolaires et universitaires d’un tiers de temps supplémentaire. Cette démarche doit être entreprise au mieux 6 mois avant les examens car les réponses sont parfois longues à venir. Certains élèves malvoyants seront mieux encadrés pour leur scolarité dans des écoles dédiées à la malvoyance. Dans le milieu professionnel, des aménagements (horaires, postes aménagés, matériels spécifiques) peuvent être faits par les entreprises. Tout dépend des entreprises et des conventions collectives et/ ou accords d’entreprises. La Direction des Ressources Humaines et le médecin du travail sont les interlocuteurs naturels.

  • Apporter des aides techniques à la vie journalière concernant la vision (gros caractères, contrastes, loupes, télé-agrandisseurs), le toucher (aides tactiles, brailles) ou l’audition (aides vocales, sonores) ; aides humaines.

Les recours possibles sont les suivants : associations de malvoyants, centres de rééducation, centres d’information et de conseil pour déficients visuels, éditeurs d’ouvrages en gros caractères, objets pour malvoyants et aides visuelles (cf. annexe 9).

À retenir

Il est utile de connaitre les possibilités d'aides, de conseils, d'aménagements de la scolarité et des études de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte, ainsi que celles de l'emploi professionnel des adultes, qui seront au mieux centralisées par la MDPH.

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