Dernière mise à jour : 16-12-2024
Comme toutes les maladies à expression somatique, la FMF peut engendrer une souffrance psychique.
Il peut s’avérer nécessaire de s'appuyer sur un suivi psychologique lorsque la maladie chronique a un impact sur la vie de tous les jours. Par exemple, il peut parfois être difficile de prendre un comprimé tous les jours car ce comprimé renvoie à la maladie. Cette ressource est à discuter avec le pédiatre, le médecin traitant et le patient.
Des facteurs psychologiques liés au stress ou plus rarement à un syndrome post-traumatique, peuvent être à l’origine de déclenchement de poussées de la maladie.
La maladie, en elle-même, peut avoir un retentissement sur la vie psychique et émotionnelle du patient. La culpabilité voire la honte d’être malade, associées aux conséquences sociales handicapantes, peuvent provoquer des états anxio-dépressifs d’expression variable selon la personnalité de chaque sujet.
Dans tous ces cas, un soutien psychologique pourra être proposé. S’il est accepté et suivi, il peut avoir un effet bénéfique sur l’acceptation de la maladie, la bonne observance des traitements, voire même le déclenchement des crises.