Dernière mise à jour : 16-12-2024
En cas de FMF bien équilibrée sous colchicine, sans crise ni inflammation, la grossesse se déroule habituellement normalement par rapport à la population générale.
La grossesse n’est en général pas un facteur déclenchant des crises de FMF, mais chaque cas est particulier et chaque grossesse est unique !
La colchicine, contrairement à ce qui est écrit sur la notice du médicament, peut et doit être poursuivie au cours de la grossesse et de l’allaitement, car elle permet de limiter le nombre de crises qui peuvent être mal vécues et probablement limiter le risque d’accouchement prématuré.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (type ibuprofene, naproxène…), prescrits habituellement lors des crises, sont formellement contre-indiqués à partir du troisième trimestre de la grossesse.
Le site internet du CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes) https://lecrat.fr/ est consultable librement pour informer sur les risques des médicaments au cours de la grossesse et de l’allaitement. L’anakinra a été pris par des femmes enceintes et allaitantes, mais il convient d’en parler avec votre spécialiste et votre gynécologue obstétricien, si possible avant de débuter une grossesse. Il faudra également discuter avec le gynécologue des modalités de suivi clinique et échographique.
On préconise un suivi par le spécialiste de la FMF tous les 2 mois, avec réalisation d’un dosage de la CRP, en cas de prise de sang réalisée pour la grossesse (afin de vérifier l’absence d’inflammation chronique notamment entre les crises qui pourrait perturber le bon développement du fœtus).