Arthrose en 100 questions

La crainte de voir survenir un état de dépendance vis a vis de ce type de médicaments a fait longtemps réserver les médicaments contenant de la morphine aux patients cancéreux. La deuxième étape dans le temps a été de faire bénéficier de la morphine aux patients souffrant d'une affection douloureuse mais de manière transitoire (accouchement, intervention chirurgicale, épisode aigu de sciatique...) ; Il n'a pas été observé d'état de dépendance chez ces malades. À l'heure actuelle, nombre d'équipes dont la nôtre n'hésite pas à avoir recours à la morphine pour traiter les douleurs d'une affection chronique et bénigne comme le mal de dos et/ou l'arthrose. Bien entendu, les indications sont limités aux patients ayant une maladie résistante aux thérapeutiques plus "classiques". De plus il faut garder à l'esprit que la dépendance n'est pas le seul effet secondaire de la morphine et que d'autres troubles liés à la prise de tels médicaments peuvent être très gênants (c'est notamment le cas de la constipation ). De plus, ce traitement peut dans certains cas ne pas être efficace ou du moins pas plus efficace que les antalgiques périphériques ou les anti-inflammatoires.