Dernière mise à jour : 26-11-2020
L’usure d’une prothèse est sa détérioration liée au frottement des pièces. Plusieurs mécanismes d’usure ont été décrits : usure par abrasion, usure par transfert, usure par corrosion…
L’usure d’une prothèse n’est le plus souvent à l’origine d’aucun symptôme (aucune douleur) pendant une longue période.
Elle est évaluée par votre chirurgien lors des consultations de contrôle sur les radiographies qu’il prescrit. Elle peut être mesurée, dans certaines circonstances, de façon plus précise par des méthodes informatiques sophistiquées.
Cette usure peut être à l’origine, par le biais des particules d’usure libérées, notamment de polyéthylène (plastique de haute densité), de métal (on parle de “métallose”), de céramique, d’une réaction inflammatoire (à corps étrangers) qui abîme le tissu osseux situé autour de la prothèse : on parle d’ostéolyse péri-prothétique (question 33).
Prothèse de hanche avec granulome (flèche)
L’usure des composants prothétiques est la complication majeure à long terme des prothèses totales. Elle est actuellement inéluctable.
Un certain nombre de solutions sont évaluées pour diminuer l’usure : amélioration du polyéthylène ou remplacement du polyéthylène par des céramiques.
Il semble cependant qu’à ce jour le meilleur compromis, pour limiter l’usure, demeure la prothèse qui a une partie en métal et l’autre en polyéthylène.