Dernière mise à jour : 30-09-2016
• La vaccination ne peut entraîner d’infection qu’à deux conditions :
o que le sujet soit très immunodéprimé, y compris par un traitement immunosuppresseur ;
o que le vaccin administré soit un vaccin vivant dit « atténué ». Dans ce cas, la multiplication du virus reste possible si les défenses immunitaires sont diminuées. Les vaccins vivants/atténués sont :
- les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons (ROR)
- le BCG
- le vaccin contre les rotavirus
- le vaccin contre la varicelle
- le vaccin contre la fièvre jaune
et également (non disponibles en France) :
- le vaccin oral contre la polio (le vaccin par voie injectable n’est pas un vaccin vivant)
- le vaccin nasal vivant atténué contre la grippe (le vaccin inactivé est sans danger)
- le vaccin contre le zona.
• Des recommandations ont été établies chez les malades présentant un déficit immunitaire (Patients transplantés d’organe, greffe de moelle osseuse, chimiothérapie anticancéreuse, maladies auto-immunes traitées par des corticoïdes et/ou immunosuppresseurs, infection par le virus VIH).
• A noter que tous les vaccins y compris vivants peuvent être réalisés chez les patients atteints de déficit immunitaire exclusivement en IgA (Insérer le tableau ad hoc ici avec les délais par rapport aux traitements).
• Chez la femme enceinte, des traitements immunosuppresseurs peuvent passer de la mère au fœtus ou au nouveau-né notamment au moment de l’accouchement. Dans ce cas, la date des vaccins vivants doit alors être retardée (après 1 an) chez le nouveau né.