Dernière mise à jour : 30-09-2016
• Cette question fait l’objet de très nombreux débats. On ne connaît pas la cause des maladies auto-immunes ou inflammatoires que l’on suspecte pour nombre d’entre-elles comme facteur déclenchant un événement infectieux s’ajoutant à des facteurs génétiques. Ainsi, théoriquement, injecter un fragment d’agent infectieux pour une vaccination pourrait avoir un effet délétère.
• Certaines observations sont troublantes. Il y a eu plusieurs campagnes de vaccinations massives (comme la vaccination contre l’hépatite B en France) touchant les adolescents et les adultes jeunes, c'est-à-dire une population dont l’âge est celui qui correspond souvent au début de certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque. Ainsi, du seul fait du hasard, il y a eu des maladies inflammatoires ou auto-immunes apparaissant après vaccination.
• Des études ont été réalisées pour la plupart des vaccins et aucune d’entre-elles ne retrouve un sur-risque de maladie auto-immune ou un sur-risque de poussée de maladie auto-immune dans la population vaccinée.