Gougerot Sjögren en 100 questions

Dans le syndrome de Gougerot Sjögren, tous les moyens de contraception peuvent être envisagés.
 • Chez les jeunes femmes qui n’ont pas eu d’enfant, une contraception orale œstro-progestative (pilule) est possible. Cependant, il faut rester prudent dans les Gougerot Sjögren qui pourraient s’associer à des signes de lupus. En effet, dans le lupus, il a été observé des poussées de la maladie chez des patientes prenant des pilules œstrogéno-progestatives. Néanmoins, des études récentes semblent montrer que ce risque est faible, surtout avec des pilules contraceptives d’une nouvelle génération qui contiennent de plus faibles doses d’œstrogène. Néanmoins, une pilule œstrogéno-progestative doit être contre-indiquée s’il existe des antécédents ou un risque important de phlébite liés à la présence d’anticorps antiphospholipides, ce qui est très rare dans le syndrome de Gougerot Sjögren.
 • Chez les femmes ayant déjà eu des enfants, la prescription d’un stérilet peut être envisagée, sauf en cas de traitement par corticoïde et immunosuppresseur car cela augmente le risque d’infection. Pour les autres méthodes de contraception, en particulier les contraceptions mécaniques (préservatifs, diaphragme), il faut tenir compte des problèmes liés à la sécheresse vaginale et en parler à votre gynécologue.