Dernière mise à jour : 12-03-2015
L’activité physique est bénéfique pour retrouver sa fonction musculaire, dans la limite des efforts que chaque patient peut fournir. En phase aiguë ou initiale de la maladie, les douleurs musculaires et le manque de force rendent difficiles un entraînement musculaire soutenu. Dès lors que le traitement initial a été mis en route et que la phase douloureuse est passée, il faut intégrer un programme de reconditionnement musculaire sous la direction d’un kinésithérapeute ou d’un médecin spécialiste de médecine physique pour ne pas surdoser l’effort musculaire. On recommande l’exercice physique dans le traitement des myopathies inflammatoires tout autant que les traitements corticoïdes voire immunosuppresseurs. L’activité physique doit être graduellement prescrite. On peut commencer l’activité musculaire dans l’eau (balnéothérapie) pour progressivement avoir un programme d’entraînement plus « sportif » mais sans excès. La kinésithérapie au début de la maladie permet de soulager les douleurs musculaires et d’éviter l’atrophie des muscles par une activité dite « isométrique » (c’est-à-dire en travaillant les muscles sans bouger les articulations). Ensuite, après la phase initiale de traitement, une rééducation plus active est recommandée car l’activité physique musculaire aide à la régénération du muscle.
L’activité physique est recommandée au cours des myosites. Ceci doit se faire sous la direction et la prescription d’un médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation pour orienter le travail du kinésithérapeute.