Arthrite Juvénile Idiopathique en 100 questions

Les 100 questions

3. 6. Mieux comprendre comment prendre en charge une AJI - Quelle est la place de la rééducation fonctionnelle et de la chirurgie ?

66. Faut-il faire de la kinésithérapie et laquelle ?

Dernière mise à jour : 13-07-2017

Oui. La kinésithérapie représente une part importante du traitement de l’AJI dès lors que l’enfant commence à développer des attitudes vicieuses, des limitations articulaires ou une atrophie musculaire importante. Idéalement, un kinésithérapeute expérimenté doit intervenir tôt, même en phase inflammatoire de la maladie, en travaillant toute la musculation autour de l'articulation. L'objectif est d’éviter que des restrictions de mobilité articulaire ne s’installent durablement et soient alors de résolution plus lente et plus aléatoire. Par ailleurs, la kinésithérapie peut aussi avoir un impact important sur la douleur et peut aider l’enfant à garder confiance en son corps, sachant qu’il est préférable de limiter l’immobilité qui favorise raideurs et douleur. Chez les enfants avec une maladie évoluée ou sous longue corticothérapie, une fonte de certains muscles (amyotrophie) peut également justifier une rééducation avec le kinésithérapeute. En complément du travail effectué par le kinésithérapeute, à son cabinet ou au domicile si besoin plusieurs fois par semaine, des exercices peuvent être expliqués à l’enfant et à ses parents pour un travail quotidien. Un appareillage peut être utile, pour son rôle antalgique et pour éviter les attitudes vicieuses (fessum du genou chez l’enfant).

À retenir

La kinésithérapie est un complément important des traitements médicamenteux et trouve sa place même à la phase précoce de l’AJI.
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