Polyarthrite Rhumatoïde en 100 questions

La réponse n’est pas aussi simple qu’elle y paraît. En effet, nombre de soignants considèrent qu’à partir du moment où l’on donne une information, les personnes recevant cette information vont être capables de l’entendre, de la comprendre et de l’intégrer dans leur mode de vie. En fait, dans ce cas, on espère que l’information va entraîner une action de la part de celui qui reçoit cette information. Quand on « éduque » une personne, l’objectif principal est que cette personne tire un bénéfice de l’information qui lui permettra d’avancer, de se former, de se gérer dans sa vie personnelle , en résumé qu’elle acquière de nouvelles compétences personnelles et gagne en autonomie.

Si l’information est un engagement général indispensable des professionnels de santé, l’éducation thérapeutique s’inscrit dans un processus précis qui fait partie intégrante du parcours de soins. Ceci nécessite une approche personnalisée dont les objectifs sont définis en concertation avec le malade afin de répondre à ses attentes et de contribuer à ses projets personnels, qui peuvent différer de ceux identifiés par les soignants. L’individualisation de l’information (par exemple au cours de la polyarthrite, les besoins en information peuvent varier d’un malade à l’autre et d’une période à l’autre), de même les moyens de diffuser l’information pour que celle-ci soit bien comprise, peuvent être différents d’un malade à l’autre. Ce processus de transmission de compétences fait l’objet d’une évaluation afin de s’assurer que l’objectif fixé a été atteint pour éventuellement mettre en place des actions complémentaires utiles au patient.