Dernière mise à jour : 09-11-2022
On retrouve dans 20% des cas de patients ayant une spondyloarthrite un parent du 1er ou 2ème degré ayant une affection dans le spectre de la spondyloarthrite (spondyloarthrite, psoriasis, uvéite, maladie inflammatoire chronique des intestins). Cela est d’autant plus fréquent qu’il est porteur de l’antigène HLA B27 qui est fortement associé aux formes familiales du rhumatisme. Selon les lois de la génétique, un porteur du HLAB27 a une « chance » sur 2 de le transmettre à chaque enfant. Mais le transmettre à son enfant ne veut pas dire que l’enfant sera atteint du rhumatisme car d’autres facteurs génétiques et environnementaux entrent en ligne de compte. Ainsi, un enfant porteur du HLA B27 aura environ 10% de risque de développer une spondyloarthrite, ce risque sera de 2% s’il n’est pas porteur du HLA B27. Il ne sert à rien de rechercher le HLA B27 dans une famille dont l’un des membres a une spondyloarthrite car la présence du HLA B27 chez un membre de la famille ne signifiera pas obligatoirement la survenue d’une spondyloarthrite et son absence n’exclura pas non plus la survenue du rhumatisme.
S’il est certain que la spondyloarthrite a une origine familiale, le risque de voir survenir le rhumatisme chez des enfants de personnes souffrant de spondylarthrite est faible et ne doit en aucun cas interférer avec le désir de grossesse. Il ne sert à rien de rechercher l’antigène HLA B27 dans l’entourage d’un patient souffrant de spondyloarthrite puisque la présence du HLA-B27 chez cet individu ne signifiera pas obligatoirement la survenue d’une SpA et son absence n’exclura pas non plus la survenue du rhumatisme.