Dernière mise à jour : 09-11-2022
Concernant l’apremilast, administré par voie orale, son efficacité dans les atteintes axiales n’a pas été démontrée, et il est réservé aux formes articulaires périphériques, notamment lorsqu’il y a peu de psoriasis (efficacité modérée sur l’atteinte cutanée) et en l’absence de destruction articulaire (pas de preuve de l’inhibition de la destruction articulaire), après échec d’un traitement de fond conventionnel synthétique.
Concernant les inhibiteurs de Janus Kinase, deux d’entre eux sont autorisés aussi bien dans les formes articulaires périphériques que dans les formes axiales de spondyloarthrite (Upadacitinib (Rinvoq®) et Tofacitinib (Xeljanz®)) :
- dans les formes axiales, leur place se situe après échec du traitement symptomatique (AINS), et habituellement après les anti-TNF et/ou anti-IL 17 pour lesquels nous disposons d’un recul plus important,- dans les formes périphériques articulaires, ils sont indiqués après échec d’un traitement de fond conventionnel synthétique, habituellement après échec des anti-TNF et/ou anti-IL 17 et anti-IL 23 pour lesquels nous disposons de plus de recul et d’études de comparaison directe.
Récemment, des traitements de fond synthétiques ciblés (inhibiteurs de Janus Kinase souvent et communément appelés anti-JAK) ont été mis à notre disposition. Ils ont l’avantage d’être administrés par voie orale (alors que les biothérapies s’administrent par injection) mais leur place dans notre arsenal thérapeutique reste à être précisée.