Uvéites en 100 questions

Cela commence d’abord par l’élimination d’une cause infectieuse grâce au bilan de laboratoire demandé au préalable par le médecin.

Le choix du mode d’administration du médicament est fait selon :

• le siège de l’inflammation (traitement local pour une uvéite antérieure et traitement oral et/ou intraveineux dans les uvéites intermédiaires, postérieures et panuvéite),
  
  
• l’importance de l’inflammation (bolus intraveineux en cas d’inflammation menaçante),
  
  
• la latéralité (atteinte postérieure d’un seul œil chez un adulte, on privilégie l’injection intraoculaire ; dans une atteinte postérieure bilatérale, on choisit un traitement par voie générale : oral et/ou intraveineux).

Dans de rares cas, l’ophtalmologue est amené à associer une injection intraoculaire à un traitement général dont la réponse est insuffisante ou afin d’éviter le maintien ou la reprise de fortes doses de corticoïdes.

Dans tous les cas, que le traitement soit local ou général, un schéma de décroissance des corticoïdes est prescrit par le médecin, que le patient doit respecter scrupuleusement. Il ne doit en aucun cas reprendre tout seul un traitement déjà terminé ou arrêter brutalement les corticoïdes sans l’aval préalable du médecin.