Dernière mise à jour : 11-11-2024
Sans traitement, le lupus évolue par poussées, alternant avec des phases de calme relatif. Malheureusement, cette évolution « naturelle », en l'absence de traitement approprié, est susceptible d'entraîner non seulement des dommages irréversibles aux organes touchés par la maladie, notamment les reins (insuffisance rénale) et le cerveau, mais peut également mettre la vie du patient en danger.
Sous traitement, le lupus évolue généralement vers une « rémission » : disparition des signes cliniques et amélioration de certains signes biologiques, comme le taux d'anticorps anti-ADN. Cependant, les anticorps antinucléaires restent souvent présents, même lorsque le lupus est complètement contrôlé. L'objectif est de maintenir la « rémission » avec un traitement à dose minimale (traitement minimal efficace).
Cela implique généralement un traitement par des antipaludéens de synthèse (tels que l'hydroxychloroquine, la chloroquine — voir annexe 4) à prendre plusieurs années après l'obtention de la rémission.La cortisone et parfois les immunosuppresseurs sont également prescrits à long terme.
Si le traitement est bien suivi, sans interruptions intempestives, le risque par poussées est moindre, et elles sont plus rares. Un traitement précoce et suffisamment intensif des poussées permet de limiter considérablement les séquelles et d'éviter une issue fatale devenue très rare aujourd'hui.
Le plus souvent, le lupus est maîtrisé, grâce à un traitement qui comprend des antipaludéens de synthèse, souvent des corticostéroïdes, et parfois des immunosuppresseurs/produits biologiques. La maladie peut évoluer par des périodes de poussées suivies de périodes de « rémission ». Plus le traitement est approprié et précoce, plus le risque de séquelles est faible.