Dernière mise à jour : 11-11-2024
Oui. Le sport, ou une activité physique, peut et doit être pratiqué le plus souvent possible. La pratique régulière du sport est un élément essentiel du bien-être du corps et de l’esprit. L’activité physique a, de plus, un effet bénéfique sur la fatigue, très fréquente au cours du lupus. Le sport, sans excès, entretient la force musculaire, qui peut être altérée par certains traitements, notamment la cortisone. Il permet également de lutter contre les maladies cardiovasculaires, qui sont plus fréquentes, et contribue à contrôler son poids.
Les situations où le sport doit être évité au cours du lupus sont rares. En cas de traitement anticoagulant ou de baisse du taux de plaquettes, il existe un risque de saignement en cas de blessure (on déconseille par exemple l’escalade, les sports de vitesse ou les sports de combat).
Bien entendu, lorsque le lupus est en poussée, le sport doit être évité, mais on peut néanmoins encourager la marche ou la gymnastique douce tant qu’il n’apparaît pas de douleurs articulaires ou musculaires. Les vraies contre-indications sont très exceptionnelles : polyarthrite sévère en poussée, atteinte cardiaque ou pulmonaire sévère.
Le décret « Sport sur ordonnance » est entré en vigueur le 1er mars 2017. Ce décret définit les modalités de prescription d’activités physiques par le médecin traitant et a pour objectif de diminuer les facteurs de risque cardiovasculaire, de lutter contre la sédentarité et d’améliorer la qualité de vie des patients. Pour l’instant, aucune prise en charge des séances n’est prévue, mais certaines mutuelles et certaines collectivités territoriales pourraient s’impliquer.
Il faut reprendre le sport ou une activité physique régulière, dès que la rémission du lupus est obtenue.