Dernière mise à jour : 11-11-2024
Oui, dans certaines conditions.
Le transport peut être pris en charge en cas d’impotence fonctionnelle (difficultés à se déplacer, à prendre les transports en commun), ou de nécessité d’assistance pendant le transport (par exemple, oxygène), mais il n’est pas obligatoirement pris en charge dans les autres cas. Il faut alors demander au médecin que vous consultez de vous remplir le document appelé « bon de transport », qui permet la prise en charge du mode de transport, selon les situations (voiture particulière, transports en commun, taxi, taxi conventionné, Véhicule Sanitaire Léger ou VSL, ambulance). Le patient doit avancer l’argent pour le taxi (sauf taxi conventionné), mais il n’a rien à avancer pour le véhicule sanitaire ou l’ambulance.
Si la distance à parcourir excède 150 kilomètres, il est nécessaire que votre médecin spécialiste demande une autorisation préalable de prise en charge du transport à la caisse primaire d’assurance maladie en remplissant un formulaire adapté.
Enfin, des accords durables peuvent être obtenus avec les caisses primaires d’assurance maladie, en particulier pour les patients pris en charge dans des centres de référence ou de compétence. La circulaire « maladie rare » permet aux patients d’être pris en charge pour les transports, quel que soit leur lieu de résidence, si ce transport est justifié par une visite auprès d’un centre de référence.
Le transport peut être pris en charge en cas de difficultés à se déplacer, à prendre les transports en commun, ou de nécessité d’assistance pendant le transport (oxygène par exemple…), mais n’est pas obligatoirement pris en charge dans les autres cas.