Dernière mise à jour : 09-11-2022
Le risque principal est infectieux, notamment les infections bactériennes des voies aériennes supérieures, mais également la tuberculose (surtout avec les anti-TNF), les infections fongiques telles que des mycoses/candidoses (surtout avec les anti-IL 17) et les infections virales (herpès, zona).
Il est donc important de réaliser avant toute initiation de biothérapie :- un bilan comportant notamment une radiographie pulmonaire et un test Quantiferon pour éliminer l’existence d’une tuberculose latente,- une information par soit le rhumatologue, soit un professionnel de santé, comme une infirmière spécialisée ou un pharmacien clinicien afin d’éviter les situations majorant le risque infectieux : vérification des vaccinations à jour, soins dentaires à réaliser avant l’initiation de la biothérapie, explications sur la gestion de la biothérapie en cas d’infection, de fièvre, de traitement antibiotique, de chirurgie programmée...,- ce professionnel de santé peut s’aider dans cette information par les réponses données par le patient au questionnaire BIOSECURE (cf. annexe 13).
De plus, la prise de ces traitements justifie un suivi régulier non seulement auprès du rhumatologue traitant mais également auprès d’autres professionnels de santé et notamment le médecin généraliste...
Après plus de 20 ans de recul avec les premières biothérapies (anti-TNF), il a été montré que le risque de cancer n’était pas majoré, sauf peut-être pour les cancers de la peau, baso et spino-cellulaires qui ont une malignité locale et dont l’exérèse n’empêche pas la reprise de la biothérapie. Ceci justifie un examen de dépistage par un dermatologue.
Pour en savoir + :Pour en savoir plus sur le concept de « prévention et dépistage » , nous vous conseillons de visiter le site d’AMELI (https://www.ameli.fr/lille-douai/assure/sante/assurance-maladie/prevention-depistages).
Après plus de 20 ans de recul des anti-TNF, force est de reconnaître que leur tolérance est tout à fait acceptable et que les risques d’intolérance peuvent être prévenus par des moyens simples comme la vérification de la mise à jour des vaccins, de l’absence de foyer infectieux dentaire ou cutané. Les nouvelles biothérapies semblent également bien tolérées, le recul que nous en avons est bien entendu moindre en comparaison avec celui des anti-TNF.